- lavette
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• 1636; de laver1 ♦ Petit morceau de linge servant aux travaux ménagers de lavage.♢ Rare Brosse pour laver la vaisselle.♢ (Suisse) Carré de tissu éponge servant à la toilette.3 ♦ Pop. Langue.lavetten. f.d1./d Morceau de linge, ou brosse pour laver la vaisselle.d2./d (Suisse) Gant de toilette.d3./d Fig., Fam., péjor. Homme mou, sans énergie.⇒LAVETTE, subst. fém.A. — Petit morceau de linge utilisé pour frotter la vaisselle, pour éponger ou essuyer. La machine à laver (...) groupe en elle-même tout ce qui est nécessaire pour faire la vaisselle : chauffe-eau, bassins, évier, égouttoirs, lavettes et torchons (Lar. mén. 1926, p. 472). D'autres clients arrivèrent. Lecouvreur les servait puis essuyait le zinc du comptoir avec une lavette (DABIT, Hôtel, 1929, p. 30). Moi, je retorchonnais la vaisselle de ma lavette (ARNOUX, Zulma, 1960, p. 150).— Région. (Suisse). Carré de tissu éponge servant à faire sa toilette. Ah ces réveils, l'atroce migraine, la gueule pâteuse — j'avais presque toujours bu la veille — la chambre de bain inconnue aux odeurs fétides, la fausse familiarité de la lavette et de la brosse à dents de la dame, les quatre aspirines (J. CHESSEX, Carabas, Lausanne, 1971, p. 34). Synon. débarbouilloir (vx), débarbouillette (région. Canada).B. — Au fig., fam. Personne sans énergie. Synon. chiffe. C'est une vraie lavette. « Pornographe! Fausse membrane! Pétroleux! Lavette! Égout! »... Voilà comment qu'elle le traitait!... (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 488). On l'a bien vu avec le fameux Roustan, une lavette, quand vinrent les malheurs (LA VARENDE, Cadoudal, 1952, p. 256).REM. Lavette-gant, subst. fém., région. (Suisse). Synon. de gant de toilette. [Offre] lavette-gant 15 X 20 cm. lavette 27 X 27 cm. (Journal Coopération, 7 oct. 1976).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1636 « torchon pour laver la vaiselle » (La Conférence des Servantes de Paris ds Variétés hist. et littér., I, 316); 2. 1862 « homme sans énergie » (HUGO, Misér., t. 2, p. 137 : il y en a qui payent vingt sous, mais c'est des bêtas, on les appelle des lavettes). Dér. de laver; suff. -ette (-et). Bbg. HASSELROT 1957, p. 171. - HASSELROT 20e s. 1972, p. 11.
lavette [lavɛt] n. f.ÉTYM. 1636; de laver.❖1 Morceau de linge ou brosse à long manche avec lequel on lave la vaisselle.1 (…) elle démoule des petits fromages de pays, puis se met à rincer les faisselles (…)La lavette brasse de l'aluminium dans la bassine (…)Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 153.2 Il se penche et presse sur son front une lavette mouillée (…)Anne-Lise Grobéty, Zéro positif, p. 116.3 (XXe; « maladroit », 1862). Fig. et fam. Homme mou, veule, sans énergie. || Une vraie lavette. || « Pornographe ! Fausse membrane ! Pétroleux ! Lavette ! Égout !… Voilà comment qu'elle le traitait ! » (Céline, Mort à crédit, in T. L. F.).4 Pop. Langue.
Encyclopédie Universelle. 2012.